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Histoire de la FIF

.Depuis plus d’un siècle, l’histoire de cette fédération est celle de valeurs communes, de démarches concrètes, d’un réseau tissé avec soin et surtout celle d’hommes motivés qui ont mené ensemble cette organisation où elle est aujourd’hui. 

1. Les origines de la Fédération

Les origines de la Fédération des Industries Ferroviaires remontent à 1899. Les industriels du secteur, jusque-là divisés, s’unissent pour former un syndicat capable de défendre leurs intérêts communs dans une période difficile. De cette chambre syndicale, naît, le 1er octobre 1963, l’actuelle FIF, une Fédération qui rassemble toutes les forces vives du secteur industriel ferroviaire.et qui a pour missions l’étude, la défense et la promotion en France, en Europe et dans le monde, des intérêts économiques, industriels et commerciaux de l’industrie ferroviaire française. 

 Dès ses origines en 1899, un certain nombre de valeurs communes sont à la base de la fondation de la FIF, valeurs qui ont perduré à travers les décennies. La solidarité, notamment face à la concurrence étrangère, la défense des intérêts de la profession, l’amélioration de l’organisation et la cohésion du secteur sont les principales raisons qui ont incité les industriels du ferroviaire à s’unir. 

En février 1919, un accord est signé entre les réseaux et la Chambre Syndicales afin d’assurer une régularité dans les dates de passation de commandes. En août 1919, est créé un bureau d’études commun aux compagnies (l’Office Central d’Etudes du Matériel –OCEM) afin de développer une certaine standardisation des matériels roulant via la normalisation. 

En 1937, la création de la SNCF amorce une véritable politique volontaire d’unification des divers types de matériel roulant. 

 

 

2. Les actions de la FIF

Des démarches concrètes ont évolué depuis plus d’un siècle grâce à l’action de la FIF. Par exemple, la normalisation qui est une démarche ancienne et toujours d’actualité. En mai 1901, est instituée une commission « chargée de codifier les cahiers du matériel roulant des chemins de fer et d’unifier les types de matériel. ».  

En février 1919, alors que la reconstruction du pays se met en marche, la Chambre syndicale et les réseaux signent un accord afin de supprimer l’irrégularité des dates de passation de commandes. « Les administrations des chemins de fer s’engagent à faire simultanément leurs commandes autant que possible au début de chaque année. » La Création de l’OCEM, le 21 août 1919, un bureau d’études commun aux compagnies : l’Office Central d’Etudes du Matériel, est une nouvelle étape dans la standardisation des matériels roulants. 

La création du Bureau de Normalisation Ferroviaire, en 1994, au sein duquel le rôle des industriels s’est accru au fil des années, participe dorénavant pleinement à l’élaboration de normes européennes du secteur. 

De la même façon, la FIF participe à la valorisation du savoir-faire des industriels du ferroviaire à l’international. 

La FIF, dès les années 60, mène une action de promotion du savoir-faire des industriels du secteur avec une présence institutionnelle forte et fréquente sur les salons ferroviaires nationaux et étrangers. L’européanisation, puis la mondialisation, du secteur a profondément modifié cette action. 

 Le cadre juridique du secteur ferroviaire a profondément évolué au cours des années 90 avec, sur le plan européen, la parution de nombreuses directives européennes et l’adoption de nombreux paquets ferroviaires, le nouveau rôle des Régions comme Autorité Organisatrice des Transports depuis 2002, le rôle accru des agglomérations avec le retour en force du tramway, qui posent les bases du système ferroviaire actuel. 

 Les actions et missions de la FIF ont se sont fortement densifiées et diversifiées. S’ajoutent désormais un rôle de balisage et d’orientation de ses membres dans le domaine de l’harmonisation technique européenne, y compris les volets de R&D, avec un rôle d’interfaçage avec les instances européennes, en particulier l’UNIFE, et une coopération indispensable avec les autres fédérations nationales. 

 

3. Des Présidents actifs et visionnaires 

Depuis plus de 100 ans, la Fédération est portée par des hommes, des chefs d’entreprises, qui ont su par leur vision stratégique et leur volontarisme faire avancer le système ferroviaire. Certains d’entre eux ont plus particulièrement marqué les mémoires. 

Robert Pinot a dit « Non » ! 

Premier Secrétaire général de la Chambre Syndicale en 1899, il est connu pour sa « main robuste » et sa ténacité. Il est le premier qui fera face au gouvernement pour obtenir gain de cause en faveur des professionnels du secteur. Ancien diplômé de l’Ecole libre de Science politiques, un temps à la direction du Musée social, il insuffla aux professionnels de l’industrie ferroviaire, respect, confiance, volonté et foi en un défenseur commun. Il fut en 1901 nommé premier Secrétaire Général de l’UIMM. 

Pierre SUDREAU et la naissance de la FIF 

En octobre 1962, Pierre SUDREAU démissionne de son poste de ministre au gouvernement du Général De Gaulle. Lors d’un déjeuner, son ami Louis Armand, alors président de l’UIC (Union internationale des chemins de fer), lui dit : « Tu as participé à la bataille du rail et bien la bataille continue. » Il l’invite alors à devenir « l’ambassadeur de la technologie ferroviaire française ». Celui-ci accepte pour trois ans. A ce moment-là, la FIF n’existe pas encore. Pierre SUDREAU raconte : « J’ai accepté la présidence d’un rassemblement de toutes les forces vives –les industriels, la SNCF et les autres- pour partir à la conquête de l’Europe et ouvrir des perspectives pour l’avenir. Et, passionné, j’y suis resté plus de 30 ans… ». L’industrie ferroviaire française, alors regroupée uniquement en syndicats, jette les bases d’une réorganisation des structures de représentativité des industriels. Le 1er octobre 1963 en découle la Fédération des Industries Ferroviaires. 

Louis NEGRE et la volonté d’aller plus loin 

L’arrivée de Louis NEGRE a la tête de la FIF en novembre 2009 a marqué le point de départ d’une ère nouvelle : celle de l’élargissement de la coopération ferroviaire franco-allemande et de la nécessaire alliance de toutes les forces vives du secteur en Europe afin de faire face à la concurrence extra-européenne croissante. « Dépasser les lignes Maginot du ferroviaire », tel est désormais le maître mot de la stratégie de la FIF.